La voyance en France : le cadre légal

Considérée parfois comme une pratique occulte, la voyance gagne de plus en plus de place dans le quotidien de certaines personnes. Si son exercice est libre en France depuis l’abrogation de l’article R34-7 de l’ancien Code pénal, la voyance doit cependant respecter la loi.

Le statut juridique de la voyance en France

Bien que l’exercice de la voyance soit libre sur le territoire français, c’est une activité dont la pratique illégale et dénoncée risque d’engager des conséquences importantes. Le voyant qui veut travailler en toute liberté doit alors s’inscrire de l’URSSAF, le centre de formalité des entreprises. Le pratiquant dispose de quatre statuts au choix :

  • L’EURL : cette société à associé unique est le statut qui se destine à une activité de grande ampleur.  La rémunération du gérant sera à sa libre détermination et cela servira de base aux calculs de cotisations sociales.
  • L’EIRL ou entreprise individuelle en nom propre est le statut qui convient à une activité en plein développement. Le montant des cotisations sociales sera tout de même aléatoire et le calcul sera en fonction des bénéfices qui sont très variables.
  • La SASU est le statut d’une activité en voyance en pleine expansion. Il est parfait si vous souhaitez évitez la sécurité sociale des indépendants.
  • La micro-entreprise : si le voyant recherche des formalités simples, ce statut est fait pour lui. Les cotisations sociales dont il aura à s’acquitter seront déterminées selon les recettes qu’il déclare.

Les types de voyance

Cette activité se divise en deux principales catégories :

  • La voyance dite pure où les pratiquants usent de moyens naturels pour travailler : les flashs, les ressentis personnels ou encore les visions
  • La mantique où les voyants s’arment d’accessoires divers en fonction de leur talent. On peut citer différents types de mancie telles que la cartomancie, la tasséomancie, la chiromancie, l’astrologie ou encore la cristallomancie.

De nos jours, la voyance ne se pratique plus uniquement face à face dans une petite roulotte ou dans une petite salle à la lumière tamisée. Le voyant peut se déplacer à domicile ou avoir son propre cabinet. L’évolution de la technologie permet aussi actuellement de faire les consultations en ligne ou par téléphone ou encore par courrier. Aujourd’hui, les séances les plus courantes se font à distance et permettent aux clients de cumuler diverses offres.

Comment devenir voyant professionnel ?

Pratiquer la voyance ne requiert pas de diplôme. La majorité des voyants se basent sur leur talent inné qui est forgé par l’apprentissage et l’entraînement. Pour exercer ce métier, la personne devra disposer d’une bonne dose de sensibilité, d’une empathie bien développée ainsi qu’une intuition plus que la normale. Il existe cependant des formations et des stages proposés en ligne pour ceux qui sont intéressés par ce métier.

Un bon voyant doit avoir les qualités suivantes : professionnel, honnête et sérieux. Un bon pratiquant ne fait jamais de promesse à son client pour éviter d’être engagé par ses paroles. Ce métier requiert également une patience très importante et un sens de l’écoute très développé afin de comprendre les clients et de les aider dans leur déboire. Des notions en psychologie sont donc un excellent atout pour réussir à avoir une bonne notoriété dans la voyance. Un voyant professionnel n’a pas le droit de juger les clients et doit surtout faire preuve d’une grande impartialité. Il ne faut pas oublier d’être sérieux dans son secteur et de ne pas tester chaque domaine juste pour appâter la clientèle.