Malgré la fermeture de la plateforme de téléchargement illégal Zone Téléchargement, celle-ci revient en force en se dispersant en petits clones tels que zone-telechargement.ws, Zonetelechargement.su, Papystreaming.org et Sokrostream.cc. Les associations professionnelles à l’instar du CNC exigent que ces plateformes illégales soient déréférencées et bloquées.
Zone Téléchargement renaît de ses cendres en plusieurs petits sites
Les ayants droit du cinéma sont catégoriques à ce sujet, le jeu du chat et de la souris a assez duré, il est temps que les choses évoluent. Si ces lobbies ont été heureux d’apprendre que la célèbre plateforme illégale Zone Téléchargement a finalement fermé ses portes grâce à une décision de justice, ils le sont moins en sachant que depuis, les retours en fanfare se font nombreux. Mais ils s’y attendaient déjà puisque c’est une habitude dans ce milieu. Si ces ayants droit du cinéma veulent autant la peau des petits sites de téléchargement illégaux, c’est bien parce qu’ils sont directement visés par leurs actions. En effet, à peine 6 mois après la création de zone-telechargement.ws près de .000 titres et 76.000 contenus à télécharger illégalement s’y trouvait déjà. Les ayants droit tels que le CNC, Ka FNDF, l’API et le SEVN se soulèvent donc contre ces clones en exigeant leur fermeture immédiate.
… mais ce n’est pas bien grave pour les ventes des industries culturelles
Les Majors du cinéma se trouvent particulièrement agacés au vu de la multitude de sites de téléchargement illégal qui ont fait leur apparition juste après que la plateforme Zone Téléchargement ait fermé ses portes. Ces associations professionnelles exigent que les nouveaux mini-sites qui remplacent la plateforme soient également éradiqués. Malheureusement, cette méthode de contre attaque est loin d’être la meilleure en plus de manquer d’originalité. Même si l’on accédait à leur requête et que ces nouveaux sites fermaient leurs portes, d’autres apparaitraient encore et encore… Si le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, la Fédération nationale des distributeurs de films, l’Association des producteurs indépendants et le Syndicat de l’édition vidéo ne cachent pas leur colère, ils sont loin d’être les seuls à subir la menace. Néanmoins, il semblerait selon une étude qu’il n’existe pas d’impact statistiquement important du piratage informatique sur les industries culturelles et leurs ventes.