Le déroulement de la procédure pénale

La procédure pénale consiste à mettre en œuvre le droit pénal matériel afin qu’un juge puisse prendre une décision pour le consentement d’un condamné. Aussi, elle évolue sans cesse dans le but d’instaurer la paix dans une communauté. Mais comment se déroule vraiment la procédure pénale ?

 

 Les principes de la procédure pénale

Il existe deux principes bien précis concernant la procédure pénale. Premièrement, la présomption innocente consiste à considérer une personne coupable comme étant un présumé innocent avant qu’une preuve qui prouve qu’il est coupable d’un acte délictueux soit établie. Cette étape est obligatoire durant la procédure pénale et l’atteinte à la présomption innocente est passible de sanction. Ensuite, il existe le principe du contradictoire qui permet à un juge de prendre la décision finale sur l’affaire en cours. Celui-ci doit vérifier toutes les pièces à charge et à décharge, il sait ordonner l’expertise ou la contre-expertise, et enfin il a pour rôle de mener un débat de façon contradictoire en faisant appel à des témoins.

 

Les enquêtes

Les enquêtes sont menées par les officiers des polices judiciaires ou OPJ afin de trouver la vérité. Elles sont nécessaires pour pouvoir connaitre ce qui s’est réellement produit. L’enquête flagrance ou l’enquête d’urgence est déclenchée quand la police attrape un ou plusieurs individus en flagrant délit de vol, de cambriolage, etc. L’enquête préliminaire, quant à elle, se déroule quand l’acte a déjà été commis. Dans les deux cas, les OPJ peuvent procéder à des interpellations pour arrêter les responsables de l’infraction. La garde à vue consiste à transporter la personne présumée coupable au commissariat pendant entre 24 et 96 heures de détention. Les perquisitions permettent à la police d’aller dans l’entourage de l’auteur de l’infraction pour recueillir des matériels. Elle peut également réquisitionner les individus qui ont assisté à la commission.

 

L’instruction et le jugement

L’instruction est le moment opportun pour qu’un juge prenne sa décision. Il peut classer l’affaire s’il ne trouve pas assez de preuve. Dans le cas contraire, il doit renvoyer l’affaire à la cour d’assises si le juge considère qu’il y a assez de preuves pour inculper la personne alors cette dernière sera jugée. Ainsi, le ministère public et les jurés analyseront de nouveau toutes les preuves. À noter que le nombre des jurés est de 6 en première instance et de 9 en appel.  En cas de condamnation il est possible que l’auteur de l’acte fasse appel pour aller jusqu’en Cour de Cassation.